Thursday, July 27, 2017

Bookmarks: Martin Schwarzschild and Montesquieu

At present I keep reading the same sentences again and again in Schwarzschild's The Structure and Evolution of the Stars, and the Reynolds constants, adiabatic temperature gradients and convective fluxes are all a bit beyond me. So today I read more in a newly published book about western progressivism in the Middle East throughout history, and have had a strange déjà vu experience in the latest chapter because I am quite sure that the story of Rifaa Bey and fellow Egyptian students traveling in early 19th century Paris under the aegis of strict guardians is familiar from another source.

In the evening I read Montesquieu's Lettres persanes. It is likely due to the circumstances of life at present rather than the intrinsic quality of the book, but the Lettres haven't delighted me nearly as much as Voltaire's stories and Cyrano de Bergerac and Jan Morris's Writer's World did before. So far. But I almost travelled past the U-Bahn stop because it was so absorbing, and I liked Montesquieu's retold fable of the troglodytes.

First the troglodytes were mean and selfish, and each cared only for his own welfare. But then good troglodytes formed their own community, and are almost as amusingly extreme in their altruism as the former troglodytes were amusingly extreme in their venality.

From Montesquieu:
Je ne saurois assez te parler de la vertu des Troglodytes. Un d'eux disoit un jour: Mon père doit demain labourer son champ; je me lèverai deux heures avant lui, et quand il ira à son champ, il le trouvera tout labouré.

On vint dire à un autre que des voleurs avoient enlevé son troupeau: J'en suis bien fâché, dit-il; car il y avoit une génisse toute blanche que je voulois offrir aux dieux.

On entendoit dire à un autre: Il faut que j'aille au temple remercier les dieux; car mon frère, que mon père aime tant et que je chéris si fort, a recouvré la santé.

Ou bien: Il y a un champ qui touche celui de mon père, et ceux qui le cultivent sont tous les jours exposés aux ardeurs du soleil; il faut que j'aille y planter deux arbres, afin que ces pauvres gens puissent aller quelquefois se reposer sous leur ombre.

Un jour que plusieurs Troglodytes étoient assemblés, un vieillard parla d'un jeune homme qu'il soupçonnoit d'avoir commis une mauvaise action, et lui en fit des reproches. Nous ne croyons pas qu'il ait commis ce crime, dirent les jeunes Troglodytes; mais, s'il l'a fait, puisse-t-il mourir le dernier de sa famille!

On vint dire à un Troglodyte que des étrangers avoient pillé sa maison et avoient tout emporté. S'ils n'étoient pas injustes, répondit-il, je souhaiterois que les dieux leur en donnassent un plus long usage qu'à moi.

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